Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte

Cinq heures du matin devant Porto de Moz.
Nuit d’encre sur le mouillage. Philippe nous accompagne au ponton.
Un dernier regard vers la flottille. Adieu à la confrérie qui nous a accueillis pendant deux semaines, accompagné d’un pincement au cœur. Savoir qu’il n’est rien à côté de celui qu’ils ressentiront tous, lorsqu’ils largueront une dernière fois les amarres à Afua, ne nous console pas.

Voguez, voguez, marins. Le gage d’éternité ce sont les horizons lointains.

Le dernier mot, avant de rendre la plume à Françoise, sera pour Lazy Jack et les Gire, concentré essentiel d’hospitalité, de gentillesse et de générosité. Nous leur sommes tellement reconnaissants de nous avoir fait connaître le peuple de l’eau.

PS: la route d’Altamira a prolongé l’aventure, à trente nœuds dans la nuit noire avec le bateau rapide. Vitoria, port de destination, « indiqué » à quelques minutes de taxi de la piste aérodrome d’Altamira s’avère à plus d’une heure de mauvaise route. Merci à Nelson, agent d’assurance rencontré sur la navette, de nous avoir emmené dans sa voiture de location, d’avoir partagé son petit déjeuner avec nous et de nous avoir parlé si bien du Brésil et des brésiliens.

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Une réponse à Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte

  1. Von Hensley dit :

    Les infos ici sur cette page sont bien intéressantes. J’ai vraiment bien aimé, un article qui est bien écrit et nous permet d’en savoir un peu plus sur le sujet. Bien vu !
    Amandine Luong / MELTY.FR

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