Elles sont appelées ‘les perles de Cornouailles’ et méritent bien leur nom. Perdues au large de la côte Sud Ouest de l’Angleterre, l’archipel des Scilly égrène au gré des marées ses bancs de sable blanc et ses fonds translucides. Le phare de Biscop Rock constitue le point le plus à l’est de la Grande Bretagne et un canot de sauvetage a longtemps été basé sur l’Île de Saint Agnès pour gagner un temps précieux lorsqu’il fallait intervenir au large. A terre, les paysages sont variés : landes, criques accidentées, mais aussi fermes horticoles et jolis cottages soignés. Certaines de ces îles sont désertes ou n’abritent que quelques dizaines d’habitants qui vivent notamment de la culture des fleurs.
Difficile de partir de cet endroit sauf lorsque la météo vire au mauvais temps.
Mis en garde par les guides nautiques mais aussi par des plaisanciers rencontrés à Fowey, nous savions que les îles Scilly devaient être prises au sérieux : paradis par beau temps mais enfer par coups de vent avec forts courants slalomant entre les nombreux écueils, mer rapidement formée et rien pour arrêter les dépressions qui déboulent de l’ouest atlantique. Nous avons eu la chance de pouvoir y rester trois jours entiers, dans trois mouillages différents: St Agnès, Tresco et St Mary’s.