Malgré les formalités obligatoires très british mais un peu pesantes, les quelques jours que nous passâmes à Tobago furent bien apaisants. Nous nous laissâmes rapidement envelopper par l’atmosphère flegmatique des antilles tout de suite perceptible: larges sourires de bienvenue dés le premier pied à terre, démarche nonchalante des femmes aux formes généreuses, éclats de rires des hommes revenant de la pêche ou à leur poste d’observation sur les bancs du village…
Avec Sandro et Lisa, arrivés quelques heures avant nous, nous fîmes le lendemain un tour pour ‘birdwatchers’ à l’intérieur de l’île qui nous fit découvrir les multitudes d’espèces d’oiseaux tropicaux multicolores qui l’habitent: mouettes, frégates, pélicans sur les rivages mais aussi à l’intérieur perroquets jaunes et verts, jacamars (au long bec effilé et à la robe mordorée), mot mot ( longue queue bleu vert à pompom), manukins (tête rouge et corps bleu), merlins (rapaces d’altitude) et de minuscules colibris multicolores (jaunes, bleus, verts, blancs, oranges…) dans un perpétuel vrombrissement d’ailes…un véritable enchantement dévoilé par Newton George, le grand spécialiste des oiseaux de Tobago mais aussi du monde entier, » l’homme qui appelait les oiseaux avec son iphone « !…
Encore un dernier mouillage forain au sud de l’île et nous nous élançâmes vers Trinidad, la dernière île de ce voyage, 60 miles plus loin où le rendez-vous était pris pour mettre en pension Lazy Jack …