Nous retrouvons Lazy Jack à Ijmuiden couvert de sable…En notre absence le temps n’a pas du être très clément et, ce week end, le vent fait encore bien siffler les haubans de la marina. Une fenêtre météo se dessinant entre deux passages de dépression, nous décidons de partir deux jours plus tard vers l’embouchure de l’Elbe (avec un arrêt possible sur le rocher d’Helgoland en face de l’embouchure en cas d’arrivée précoce du mauvais temps) .
Les 200 miles jusqu’à Cuxhaven au bord de l’Elbe ont été relativement faciles malgré des conditions peu favorables: vent et mer dans le nez jusqu’au Cap Den Helder, puis chute du vent et accalmie de la mer au fur et à mesure de notre virage vers l’Est le long du chapelet des îles Frisian; finalement moteur et grand voile tout le temps pour maintenir la moyenne et précéder la dépression.
Notre route, entre les lourds cargos du DST et les bancs de sable des îles, cotoyait au loin des plateformes offshore dont l’une d’entre elles rasée de près dans la nuit reste encore bien présente dans nos esprits: du haut de ses imposantes tours métalliques clignotantes elle semblait surveiller sévèrement notre passage et nous tenir en respect en crachant de longs souffles enflammés…
Sur le chemin nous identifions plusieurs voiliers comme nos futurs compagnons de l’Arc Baltic. Arrivée vers 15h à Cuxhaven. Plusieurs jours de pluie nous attendent…
Nous patientons pour des jours meilleurs en visitant Cuxhaven, petit bourg allemand à l’entrée de l’Elbe, aux portes du grand Nord-Ostsee Kanal,
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en nous faisant de nouveaux amis (ici phoques et canards cohabitent très bien sur les pontons)
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et en invitant à bord pour l’apéro nos futurs compagnons retrouvés dans la marina.