A l’ouest de Gijon la côte défile ses longues falaises verdoyantes entrecoupées de rios qui descendent des montagnes et dans lesquels de petits ports de pêche ont été aménagés. Le beau temps nous a permis de bien avancer en passant la nuit dans de petits mouillages assez authentiques: à San Estaban dans le port de pêche le long d’un haut mur de pierres tout vermoulu qui nous donne l’occasion de voir notre bateau d’en-haut, à Ribadeo dans la marina et enfin à Vivero après une belle navigation dans un vent de 15 à 20 N qui s’est transformé en un coup de Nord-Est et nous a obligés à faire escale pour deux nuits. Vivero: première fois où nous venons mouiller presque sans nous soucier des fonds, comme en Méditerranée…juste au Sud du petit îlot Area devant une belle plage de sable. Nous goûtons bien sûr aux tapas du coin et accordons un sans faute à la ‘morcilla de Burgos con pimientos’ et au ‘jamon iberico e tostadas con tomato’…un vrai délice!
Mercredi 21 Août nous partons pour la Corogne. Vent arrière faible jusqu’au Cap Prior où un petit souffle de NW se lève. La côte commence à se voiler de fines bandes de brume et on pénètre progressivement dans une ambiance bretonne…la mer est anormalement plate mais en même temps frémissante de traînées d’écume; on repère les cargots ou chalutiers qui sont à proximité d’abord à l’AIS et on voit seulement après apparaitre leur ombre dans le brouillard. Nous arrivons à la Corogne en soirée dans un port magnifique mais assez vide et nous amarrons juste en face de la grande tour blanche.
Le soir, nous allons jusqu’à la plaza Maria Pita (sorte de Jeanne d’Arc locale) où un concert public est donné par l ‘Orchestra Synfonica di Galicia’ et associe instruments classiques et locaux. Dans la valse des morceaux folkloriques, les instruments classiques essaient dans un combat feutré de rivaliser avec la sonorité éclatante de la cornemuse et du biniou.
Après la Corogne nous longeons rapidement la côte pour passer le plus vite possible le cap Finisterre avant un coup de vent de Nord annoncé pour le Week end. Cette côte porte le nom sympathique de ‘Costa da Morte’ mais nous avons la chance de pouvoir la parcourir assez prés des côtes car le vent est quasi nul et la mer très calme. Les dauphins reviennent nous accompagner un bref moment. La température est assez fraîche et on recommence à sortir les polaires qu’on avait rangées un peu rapidement. Nous faisons une halte dans la ria Camarinas qui, c’est vrai, a des petits airs du Camaret breton.
Le lendemain nous passons le cap Finisterre dans les mêmes conditions de tranquillité pour finalement jeter l’ancre dans la Ria de Muros, première halte dans les ‘ria bajas’. Le soleil ne s’est toujours pas remontré…
Vindieu c’est drôlement bien écrit ! Continuez comme ça vous aurez le prix Nobel de l’aventure…
François
Normal avec Maupassant et Tolstoi à haute dose….
Content de voir que les Bretons progressent bien vers le sud.
De notre côté nous progressons en méditerranée vers l’ouest.
Depuis notre départ de Cagliari (Sud Sardaigne) nous avons rejoins Minorque (3 jours au près serré- perdu le capot de radar- cassé attache étai larguable de trinquette – dechiré légèrement GV)- Gros orages entre Minorque et Majorque ( déchiré Code 0 affalé trop tard )- Mouillage à Majorque: laissé 3 amarres sur la plage en essayant en vain de sauver un voilier qui est parti s’écroué sur la plage- Pour finir entre Majorque et Ibiza en pleine mer,nous avons percuté un arbre (un vrai ! diam 40 cm avec branches et souche) Grosse frayeur, bateau (nous étions au moteur) arrêté net. Repartis à la voile vers le mouillage le plus proche à Ibiza. Plongeon sous le bateau : l’hélice avait taillé du bois – les safrans OK – manque un peu de peinture sur la quille. Pas de voie d’eau . Ouf tout va bien !. Un avant goût de l’Amazone.
Nous sommes à Catagéne (sud Espagne). Repartons ce matin pour rejoindre en 2 étapes Gibralatar où nous stationnerons 15 jours pour réparer les petits bobos et avant de partir pour Madère. Statistiquement parlant, côté avaries on devrait être tranquille quelques temps…Pégase Rider est vaillant et solide, le skipper Marco et son équipière Béné aussi.
A bientôt de vous retrouver à Madère
Bises marines
Maro & Béné de Pégase Rider
Bonjour à vous deux,
Sommes arrivés hier à Camarinas et attendons demain pour continuer notre route gentiment vers Lisbonne puis Madère. Très sympa votre site et pleins de bons renseignements pour nous.
Nous avons mis du temps à traverser avec une mauvaise fenêtre météo car pas ou peu de vent et dans le nez. Ce fût long mais ça y est nous y sommes.
En espérant vous retrouver à Madère avant la fin du mois.
Bises à vous deux
Caro et Philippe (Ivadel)
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